Concours pour la valorisation du domaine du grand brûlé.
Un jardin ampélographique
Le bâtiment s’ancre dans le terroir par une série de terrasses en pierres sèches formant un socle qui met en valeur la cave.
Des escaliers inspirés des escaliers traditionnels que l’on trouve dans les vignes relient chaque terrasse. Une collection de cépages locaux fera de ce jardin un véritable musée ampélographique. L’eau précieuse, descendue traditionnellement de la montagne par des bisses, parcourt les terrasses pour l’agrément et le rafraîchissement. L’eau, la pierre, les terrasses et les escaliers donnent à comprendre les éléments naturels qui font la spécificité et l’excellence d’un terroir viticole: un climat en quelque sorte…
Le terroir, source d’inspiration
L’architecture du projet puise son inspiration dans les dispositifs que les Valaisans ont créés pour s’adapter aux rigueurs climatiques et à la puissante topographie en en magnifiant la beauté : ponts, systèmes hydrauliques, terrasses cultivables…
Construction
La construction de la cave du Grand Brûlé sera en pierres massives et en béton. Ce dernier sera utilisé pour les parties enterrées. La superstructure sera en pierre massive, granit ou gneiss locale (Salvan ou Evolène). Utilisée en blocs de grande taille, la pierre de taille est économique car les temps de taille et de montage sont considérablement réduits. C’est un montage à sec qui utilise de l’eau recyclée en permanence pour le sciage. Assemblée au mortier de chaux et utilisant les figures de stabilité tels qu’arcs et plates-bandes, la construction est entièrement préfabriquée et le montage rapide. La pierre est recyclable à l’infini par simple démontage. L’énergie de fabrication limitée à sa seule extraction et au transport est faible.
La pierre
La pierre, matière de la construction, est puisée dans le terroir pour s’harmoniser avec lui. C’est une matière garantissant une atmosphère sans COV (incompatible avec la qualité des vins).
La vigne se nourrit de la pierre de son sous-sol: l’utiliser est hautement symbolique.
Projet 2015